
Vierge à l'enfant et au croissant
Vierge tenant un livre ouvert et à l’enfant assis sur un croissant de lune un serpent croquant une pomme foulé aux pieds.
Entourage de Conrad Meit (Worms - 1480)- Albâtre partiellement doré - Musée de la tour abbatiale.

Vierge à l'enfant Jésus
Vierge tenant l’Enfant Jésus dans ses bras alors que saint Jean-Baptiste est à ses pieds
Pierre Schleiff (1601-1641) - Lieu de résidence : Musée des Beaux Arts de Valenciennes.

Tête de Christ provenant du statuaire et double bénitier géode

Le caducée d'Hermès (musée du Vatican)

Le drapeau Papal (Vatican)

La géode et sa goutte

Vitrail - L'angelot ou Putto
Un putto (au pluriel : putti) est un angelot nu et ailé dans les représentations artistiques.
C'est notamment un terme de l'ornementation architecturale italienne qui désigne sur une façade
la statue d'un nourrisson joufflu et moqueur.
Il s'agit presque toujours d'un garçon et parfois d'un ange. Les putti se trouvent essentiellement
sur les monuments de la Renaissance italienne (la Renaissance florentine les appelle spiritelli),
en particulier sur tous les bâtiments relevant du baroque sicilien, dont ils constituent l'une
des caractéristiques principales.

L'athanor philosophique (Résidence inconnue)
L‘athanor ou four à digestion est un fourneau utilisé dans les opérations alchimiques.
De forme cylindrique, il permet de maintenir à température constante des amalgames pendant
des durées pouvant aller jusqu'à plusieurs semaines ; il apparaît dans l'alchimie médiévale,
au xiiie siècle ou xive siècle.
Athanor vient de l'arabe at-tannūr (التنور), fourneau.
Un processus important en alchimie est la distillation : les substances, amenées à l'état gazeux
par réchauffement, condensent sur les parois du vaisseau avant de couler dans un récipient conçu
à cet effet. On peut aussi obtenir de la même manière des substances par sublimation (passage
direct de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par la phase liquide) : un matériau solide
est réchauffé et ses gaz s'accumulent sous forme de corps solides dans les endroits plus frais
de l'appareillage de sublimation. Un troisième procédé est la dite digestion alchimique :
les substances sont placées dans un récipient clos pour un certain laps de temps, à une température
régulière, susceptibles d'y subir une transformation chimique ou d'arriver à une quelconque maturation.
Au Moyen Âge, il s'avérait difficile de régler la température des fours. L'invention du registre capable
de réguler l'arrivée d'air permit d'obtenir des températures différentes dans le même four.
Avant l'avènement de cette invention, l'alchimiste devait impérativement posséder un four particulier
pour chaque température.
Les fours étaient habituellement construits à base de briques et mastiqués avec une glaise spéciale.
Il y eut aussi des fours métalliques à base de cuivre ou de fer, ainsi que des fours en argile.
Les combustibles utilisés étaient le bois ou le charbon. Actuellement on utilise aussi le gaz comme
l'électricité. Chaque four intègre en principe une pièce pour les cendres, une autre pour le feu et
une troisième qui sert d'atelier, qui sont toutes séparées les unes des autres.
L'athanor est aussi appelé four philosophique, car il doit permettre de réaliser la pierre philosophale
(lapis philosophorum). Dans un tel four, une substance peut être traitée sur une période prolongée à
une température précise et régulière. La construction a souvent la forme d'une tour, et en son intérieur
on trouve un récipient ovale (l'œuf philosophal). Ce récipient contient la substance qui devrait se
transformer en la pierre philosophale2. "La matière du Grand Œuvre était l'Or et l'Argent, unis au
Mercure et préparés d'une manière spéciale. Ces matériaux, étant respectivement du Soufre, du Mercure
et du Sel, préparés «selon certaines procédures» placés dans un vase de verre dans l'Athanor".
Au xvie siècle un four vit le jour (appelé Henri le paresseux ou en latin piger henricus pour le confort
qu'il permit dans son utilisation) qui possède une buse à combustible séparée, permettant une alimentation
du feu en charbon de bois quasi automatique. L'alchimiste n'a donc pas à surveiller la combustion de
manière permanente.

Les deux colonnes du temple

Les deux poissons

sainte Barbe - Collection privée

L'ange à l'étoile

La coupe de Lycurgue
La coupe de Lycurgue est un vase diatrète romain en verre dichroïque, datant du ive siècle apr. J.-C.,
elle est conservée au British Museum. Sa notoriété provient de sa faculté de changer de couleur en
fonction de son exposition à la lumière.
Son nom vient du thème qu'elle représente : un épisode d'un mythe raconté par l'Iliade sur Lycurgue,
le roi des Thraces, au viiie siècle avant notre ère.
Caractéristiques : la coupe de Lycurgue est le plus ancien objet identifié en rubis doré, mélange
de verre, de nanoparticules d'or et d'argent (50 à 70 nm), avec des traces de cuivre. Elle mesure
16,5 cm de hauteur.
Sa caractéristique principale est sa couleur : éclairée de face, elle apparaît verte et opaque,
devenant rouge si la lumière passe à travers (éclairage de l'intérieur ou par derrière).
La résonance de plasmon de surface des nanoparticules métalliques est responsable de cette variation.

Ouroboros
Le Grand Œuvre est, en alchimie, la réalisation de la pierre philosophale, de la pierre philosophale en
poudre, dite « poudre de projection », ou de l'élixir philosophal, teinture active aux mêmes propriétés
que la pierre.
Cette pierre ou cet agent est vu comme capable de transmuter les métaux, de guérison infaillible (panacée),
et d'apporter l'immortalité. À la base de la théorie de l'existence d'une telle pierre, il y a la tradition
alchimique qui veut que les métaux divers soient, dans le sein de la Terre, en lente maturation pour aller
vers l'état métallique idéal, l'or. Le Grand Œuvre est ainsi l'accélération de cette maturation, par le
recours à l'agent actif de cette évolution comme catalyseur. Isoler ce principe d'évolution (ou de
transmutation) conduit à posséder sous forme stable (pierre) le principe capable d'apporter vie,
perfection et réalisation dans les corps impurs.
Tous les corps, selon cette tradition, sont composés de principes actifs propres à l'alchimie, en diverses
proportions. Cette vision prévalut jusqu'à René Descartes, qui nia que la matière renferme de l'esprit,
mais c'est Antoine Lavoisier qui fit le plus pour le dépassement de l'alchimie, quoique ses recherches
aient encore été empreintes de la terminologie et de certaines visions alchimiques (le mot alchimie vient
de l'arabe Al Kimyâ qui signifie tout simplement « la chimie »).
DIVERS ARTEFACTS DU MUSEE

saint Amand terrassant le dragon - Palais des Beaux-Arts de Lille

saint Amand assis - Palais des Beaux-Arts de Lille